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DEUX GÊNES MIS EN EVIDENCE CHEZ LES FEMMES ATTEINTES PAR L'HYPEREMESE GRAVIDIQUE

ADN

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Une dominance génétique impliquerait que l'hyperémèse gravidique serait inscrite dans notre génome. 

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L'HYPEREMESE GRAVIDIQUE

pas psychologique mais génétique

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L'étude menée par Marlena fenzo au ETATS UNIS en collaboration avec d'autres chercheurs et publiée le 21 mars 2018 par « Nature et Communication » met en évidence que la génétique joue un rôle dans l'hyperémèse gravidique.

 

L'hyperémèse gravidique et les nausées et vomissements sévères de la grossesse seraient associés dans 0,3 à 2 % de la mortalité foetale et maternelle.

 

Il est bien précisé que les causes de l'hyperémèse gravidique restent inconnues, cependant plusieurs études ont permis de comprendre le rôle des antécédants familiaux dans l'apparition de la pathologie , et de l'importance de vérifier la composante génétique pour comprendre l'éthiologie de la maladie.

 

Ils vont alors réaliser des comparatif et des analyses sur les génomes associés pour l'hyperémèse gravidique et les nausées et vomissements sévères de la grossesse en étudiant les phénotypes de ces deux complications de grossesse.

 

Deux études ont été réalisées et mise en commun :

 

             -La première sur 1306 participantes considérées comme souffrant d'HG en comparatif avec 15756 participantes n'ayant pas eu de NVG qui ont servi de base de contrôle pour les éléments de l'analyse.

 

             -La seconde analyse d'association sur 53 731 participantes non apparentées à la recherche d'origine en utilisant comme base comparative le seuil de gravité de leur NVG:

Aucun (N = 14,988), légers (N = 14,292), modérés (N = 17,786),sévères (N = 5445).

 

 

Les résultats sont édifiants et représentent une avancé majeur dans les recherches sur l'Hyperémèse Gravidique et les Nausées et vomissements de la grossesse.

 

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Deux gènes sont identifiés au cours de leurs analyses comparatives, codifiés : GDF15 et IGFBP7

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Ces gènes fournissent les instructions de construction des protéines correspondantes à savoir GDF15 et ICFBP7 qui sont de ce fait également liées à l'hyperémèse gravidique.

 

Se préparer au test sanguin

Ces deux gènes sont impliqués et jouent un rôle dans la fabrication du placenta, l'appetit, mais également l'asthénie.

Cela pourrait alors corroborer cette asthénie importante qui est retrouvée chez les patientes atteintes par l'HG.

 

Pour prouver et confirmer le rôle de ces deux gènes dans les NVG, le rédacteur précise qu'il faudra un complément d'étude.

 

En conclusion, et d'après les résultats, il est évident qu'il existe des facteurs de risque génétiques pour l'hyperémèse gravidique, reste à savoir si c'est une cause unique ou si plusieurs facteurs s'associent pour engendrer l'apparition de la pathologie.

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La HER Foundation a mené des travaux supplémentaires présentés à la ICHG (vimeo.com/260389622), montrant que non seulement ces gènes sont liés à HG, mais également à leurs protéines. Elles sont dosées à des taux anormalement élevés dans le sang des patientes hospitalisés avec l'HG.

Cela suggère que chez les patientes atteintes par l'hyperémèse gravidique ces deux gènes indiquent au placenta de produire trop de protéines GDF15 et IGFBP7, qui pénètrent ensuite dans le sang de la mère et provoquent des nausées et des vomissements extrêmes. Ces informations fournissent des preuves solides que ces protéines sont directement impliquées dans la formation de l'HG.

 

 

 

 

Consultez L'article de Nature et communication original décrivant la méthode et les analyses.

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